Nos textiles au quotidien
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La fin de la chaîne
Ce serait trop beau si, une fois sorti de l’usine, nos textiles arrêtaient de polluer non ? Malheureusement, après avoir subi transformation chimique, apprêt, teinture ou impression au cours de sa vie, un vêtement ou tout autre objet textile continue à polluer l’eau au cours des lavages.
Premièrement, pour la santé, il est important de toujours laver un vêtement avant de le porter, ne serait-ce que vis-à-vis de la poussière qu’il peut contenir en ayant été stocké en magasin ou dans des entrepôts, mais aussi suite aux différents traitements qu’il a pu subir dans sa fabrication.
Et ensuite, comment faire laver au mieux et éviter le rejet de ces substances nocives ? La France est le premier pays à faire passer une loi concernant la filtration du microplastique. D’ici janvier 2025, Brune Poirson, secrétaire d’Etat à la Transition Écologique travaille avec les fabricants de lave-linge à l’installation du filtre à microparticules afin de lutter contre cette pollution massive. Ces micro-plastiques proviennent des fibres synthétiques (polymères) qui au fil des lavages se désagrègent et sont difficiles à filtrer au niveau des stations d’épuration. Ils représenteraient entre 15 et 31 % des 9.5 tonnes de plastiques déversés dans les océans chaque année selon l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).
Encore un chemin à parcourir
Même si les enjeux sont énormes et que le constat est parfois sombres, les marques et les consommateurs sont de plus en plus conscientisés concernant la protection de l’eau. Il est évident que le combat vers de meilleures pratiques ne consiste pas seulement à dénoncer, mais aussi à accompagner les marques dans leur transition. Ce sont elles les commanditaires du marché, celles qui lancent la machine à chaque collection. Elles se doivent de contrôler leurs chaînes de production, mais nous consommateurs avons également un rôle à jouer. N’oublions pas que consommer, c’est voter pour le monde de demain ! Bien plus qu’un défi pour rendre une industrie plus verte, soyons donc consom’acteurs et vigilants face au Green Washing et en encourageant ceux qui font bouger l’industrie !
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Une fois que la fibre a été fabriquée, tissée ou tricotée puis ennoblie, elle ne lui reste plus qu’à être confectionnée. Il est très courant que cette étape ne soit pas effectuée dans le pays de fabrication du textile.
En théorie, il y a peu de consommation d’eau à cette étape, mais il y a toujours des exceptions. Certaines interventions peuvent également avoir lieu après confection du vêtement comme le délavage avec la technique « stone wash » par exemple.
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